Pourquoi un Nouveau Lariboisière ?
Le projet Nouveau Lariboisière est la première pierre de la stratégie de l’AP-HP pour rééquilibrer l’offre de soins hospitalo-universitaire à l’échelle du Grand-Paris et au bénéfice des parisiens et des franciliens du nord de la capitale.
La construction à Saint-Ouen du futur Campus hospitalo-universitaire Grand Paris Nord, qui regroupera notamment les activités médico-chirurgicales des hôpitaux Bichat et Beaujon en constituera la seconde étape.
Cette vaste restructuration au nord de Paris permettra d’offrir à la population des hôpitaux modernisés, une recherche de pointe et une répartition géographique adaptée aux évolutions démographiques. Un projet médical coordonné Nord de Paris a été élaboré afin de renforcer la complémentarité et la l'articulation entre les projets Nouveau Lariboisière et du Campus hospitalo-universitaire Grand Paris Nord à Saint-Ouen, en répartissant les pôles lourds d’activité clinique et de recherche entre les deux ensembles.
UN HÔPITAL PLUS MODERNE
Le projet a également pour objectif de moderniser les structures de l’hôpital Lariboisière.
Son architecture du milieu du XIXe siècle, sous la forme d’un hôpital pavillonnaire et fragmenté, visait alors à répondre à des préoccupations hygiénistes en luttant contre les infections et épidémies. L’hôpital a su évoluer en exploitant au mieux ce patrimoine aussi riche que contraignant. Aujourd’hui, ces bâtiments à l’architecture certes remarquable, ne répondent plus aux exigences d’une médecine moderne.
Les blocs opératoires, l’imagerie et la réanimation chirurgicale sont par exemple aujourd’hui implantés sur trois niveaux de sous-sol. De la même façon, la saturation du site ne permet pas aujourd’hui de rapprocher le service des urgences de son unité d’hospitalisation de courte durée : il faut en effet pour les soignants et les patients parcourir plusieurs centaines de mètres via un souterrain entre les deux structures.
UNE RECOMPOSITION DU SITE
C’est dans ce contexte que l’AP-HP a décidé de mettre en œuvre une opération de restructuration globale, qui doit permettre de regrouper dans un même bâtiment toutes les unités d’hospitalisation, de soins critiques, la maternité et les activités médicotechniques (les blocs opératoires, les urgences, un plateau d’imagerie diagnostic et interventionnel) aujourd’hui dispersées sur le site,
Dans un second temps, le bâtiment Galien sera profondément rénové, pour accueillir les activités de psychiatrie, d’addictologie et de médecine physique et réadaptation aujourd’hui installées à Fernand-Widal.
Les bâtiments historiques seront aussi réhabilités pour accueillir des activités de consultation, de médecine ambulatoire et les secteurs tertiaires. En conformité avec sa vocation hospitalo-universitaire, une autre partie des bâtiments libérés sur la parcelle ouest seront réaffectés à la création d’un Centre de recherche en miroir des spécialités médicales présentes sur le site hospitalier, permettant ainsi la constitution d’un campus hospitalo-universitaire.
UN NOUVEAU MODÈLE HOSPITALIER
Hôpital de 610 lits -dont 489 dans le nouveau bâtiment-, le Nouveau Lariboisière développera également les séjours ambulatoires et les prises en charge rapides préalablement et soigneusement préparées. Il s’agira d’offrir sur un même lieu, dans un temps resserré, l’ensemble des services pour une prise en charge complète.
La récupération améliorée après chirurgie permettra d’optimiser le confort du patient tout en favorisant son retour à domicile. Le projet reposera sur un meilleur pilotage des parcours dès l’arrivée du patient permettant d’associer « le bon parcours » au « bon patient ». Les fonctions transverses de planification (centre d’appel, cellule de gestion des séjours) seront développées pour optimiser l’utilisation de la structure.
Le nouvel hôpital permet de répondre aux enjeux des prises en charges de demain avec notamment le développement de l’ambulatoire.
Les activités de proximité qui sont appelées à connaitre un fort développement dans les prochaines années connaitront une augmentation de capacité dans le futur bâtiment.
C’est ainsi que la maternité qui réalise aujourd’hui 2400 accouchements a été dimensionnée pour en accueillir 3200.
Les urgences, générales et spécialisées, ont une capacité d’accueil de 140 000 personnes par an, tenant notamment compte du transfert de Bichat et Beaujon à Saint Ouen dans le cadre du projet Campus hospitalo-universitaire Grand Paris Nord.